mercredi 9 octobre 2013

LONGTIMEPHOTO Project

Ce matin, chez le médecin, en attendant mon tour, je feuilletais un Paris Match de janvier 2013 sur lequel j'ai découvert le photographe Patrick Landmann, et son projet inédit de photographier un lieu de l'aube à la nuit, magnifique, les photos de Paris présentées sont surréalistes.
 
 
Son travail est donc de " représenter sur une photographie le temps qui passe, c’est ce que permet la technique mise au point par Patrick Landmann.
Grâce à un procédé photographique qu’il a spécialement mis au point, il montre des images inédites et sublime les paysages, les ouvrages de l’homme et les événements remarquables tels que l’œil humain ne peut jamais le voir.
Le projet « LONGTIMEPHOTO » aspire à faire partager avec le plus grand nombre cette innovation, et, surtout, les photos inédites qu’elle permet d’obtenir. "
 
En allant plus loin et en découvrant son site, j'ai découvert qu'il est aussi un très bon photographe de reportage sur divers sujets qui font parfois froid dans le dos...
 
 

vendredi 27 septembre 2013

Les " CHICOUF "

Mais qu'est-ce encore que ce mot nouveau ?
J'ai aimé cette réflexion venant d'un ancien premier ministre de notre région (JPR) qui appelle ainsi ses petits enfants, les " CHICOUF ".

Il explique : " Quand on sait qu'ils vont venir, on dit CHIC ils arrivent mais après avoir passé une semaine à leur hauteur, à quatre pattes etc., et bien au bout de la semaine, on se dit OUF ils repartent... ".

C'est bien vrai, non !

jeudi 12 septembre 2013

PEOPLE, AZERTYUIOP et autres VRKC...

Ce matin, j'ai eu la chance, d'enfin !, rencontrer le photographe Jean-Denis Robert (www.jeandenisrobert.com/), également réalisateur, cinéaste, digigraphe et fils de..., mais qui s'est fait un nom tout seul, même si " je suis très fier de mon père et de son oeuvre... ".
Grand, longiligne, chevelure bouclée, une allure d'adolescent un peu bohème, l'homme est simple et modeste. Il parle de son travail tout naturellement, dit se raconter des histoires avec ses objets trouvés chez lui à la campagne et tout simplement pris en photo à la lumière naturelle... Oui mais avec un appareil des années 60, un " Hassenblad " aux optiques fabuleux et en 6x6 argentique, excusez du peu ! Quant au développement, il le fait aussi lui même en digigraphie, du grand art.

Donc je suis


J'ai ainsi pu découvrir, avec le maître (quelle chance), sa triple exposition, actuellement dans trois endroits différents à La Roche-Posay :


AZERTYUIOP au Spa Source,









J'aurai ta peau
       People à l'hôtel Les Loges du Parc et,


VRKC n19














VRKC, ma préférée, au restaurant Saint-Roch.


Enfin, l'artiste m'a gentiment dédicacé son livre-album, format 33 tours, " People, gueules d'atmosphère " un livre " iconographique " fait avec son ami Per Sorensen où l'on retrouve quelques savoureux portraits surréalistes mais parfois si ressemblants...

mercredi 4 septembre 2013

Souviens-toi, Remember, Denken sie, Oradour-sur-Glane

Mercredi, à l'invitation du président de la République François Hollande, le président allemand Joachim Gauck est venu se recueillir dans ce village martyr de Haute-Vienne, Oradour-sur-Glane, village où ont été assassinées, le 10 juin 1944, 642 personnes dont près de 300 femmes et enfants, brûlés vifs et massacrés dans l'église, dans des granges, dans un puits..., par la division SS " Das Reich ". Seuls 6 personnes s'en sont rescapées.
J'ai visité ce village à trois reprises dont une fois avec des Mosellans, réfugiés dans la Vienne pendant la seconde guerre mondiale ; cette visite a été un moment très émouvant qui m'a marqué à jamais...

Il faut se souvenir, ne jamais oublier en hommage a tous ceux qui se sont battus pour la Liberté et la Paix.

Mercredi, interwievé par la radio RTL, l'un des deux derniers survivants raconte : " Enfin." Jean-Marcel Darthout, l'un des seuls rescapés du massacre d'Oradour-sur-Glane attendait cela depuis des décennies. Il s'agit de la première visite d'un dirigeant d'Outre-Rhin dans cette commune où fut perpétrée la pire atrocité nazie en France occupée.

642 personnes furent tuées le 10 juin 1944, dont près de 300 femmes et enfants, brûlés vifs dans l'église du village. La mère et la femme de Jean-Marcel Darthout n'ont pas survécu. " J'ai vu ma mère et ma femme qui pleuraient parce qu'elles avaient peur pour nous pas pour elles ", se souvient-t-il. " Elles allaient dans l'église donc dans leur idée, elles ne risquaient rien. Or ce sont elles qui sont mortes les premières. "

" Les corps de mes camarades m'ont protégé "

A l'époque, il avait 19 ans. Il avait été amené dans une grange, sous la surveillance de militaires allemands. " On s'amusait, on riait, on n'avait pas peur, on pensait au match de football qu'on devait jouer le lendemain ", se rappelle Jean-Marcel Darthout. " Quand ils nous ont fusillé, ils étaient d'un calme olympien (...) Je m'y revois. "

Lui ne doit sa survie qu'aux corps de ses camarades, qui l'ont protégé d'un tir mortel. " J'ai reçu deux balles dans le bas des jambes et je m'en suis tiré, j'ai eu beaucoup de chance ", explique-t-il.

" J'ai mon caveau prêt à Oradour, à côté de mes morts "

Après l'horreur est venu le temps de la réconciliation. " Je suis heureux qu'enfin il y ait " un Allemand important à Oradour-sur-Glane, se réjouit Jean-Marcel Darthout. " J'ai eu pendant longtemps la haine du 'Boche', croyez-moi entre temps ça a passé. (...) Nous sommes en Europe, alors la haine du 'Boche' c'est fini. "

Jean-Marcel Darthout s'était éloigné d'Oradour-sur-Glane après la guerre. Il est finalement revenu dans la région pour sa retraite, à dix kilomètres de la commune, là où il est né. " J'ai mon caveau qui est prêt à Oradour, à côté de mes morts ", confie-t-il. " A côté de ma mère et de ma femme. "







mercredi 5 juin 2013

A bord du train de Monty Alexander...

Monty Alexander - Photo La Nouvelle République du Centre-Ouest, Patrick Lavaud
Hier soir, nous avons assisté à l'excellent concert du grand jazzman Monty Alexander et sa formation, invité du 20e festival Jazzellerault. Il avait raté le train l'an passé mais ça valait le coup d'attendre.
Du beau et très grand jazz, inédit et osé à bord du Kingstown-Harlem Express, train qui nous a mené dans un très beau voyage entre jazz de Harlem et Reggae jamaïcain en passant par la nouvelle Orléans mais aussi, juste avant le terminus, un peu d'Italie et de France avec la sublime voix de Caterina Alexander.

lundi 1 avril 2013

L'Âge de Glace - Live

Photo dr Manuel Harlan
Samedi, nous sommes allés voir le très beau spectacle " L'Âge de Glace - Live " au grand hall du parc des expositions de Tours ; un spectacle alliant le patinage artistique, la danse, le cirque et la prouesse des acteurs qui font fonctionner les immenses animaux du spectacle.
Un magnifique show où l'on retrouve les héros du film " L'âge de Glace " dans une belle histoire qui enchante petits et grands. Ce fut également une partie de mon cadeau d'anniversaire...
A ne pas manquer si on habite dans la région où se produira le show.

Photo dr Manuel Harlan
Photo dr Manuel Harlan
Photo dr Stage Entertainment/Morris Mac Matzen



mardi 26 mars 2013

Visite à l'Abbaye de l'Etoile

Il y a bien longtemps que je ne suis venue ici, même pas pour les voeux...

Aujourd'hui, je vous retrouve avec quelques images de l'Abbaye Notre Dame l'Etoile, à Archigny (Vienne), restes d'une abbaye cistercienne dans le vallon boisé de Font-de-Chaux.

Vers 1117, des ermites se groupent autour de l’Abbé bénédictin Isembaud (mort en 1140), le frère de Pierre de l'Etoile, fondateur et premier abbé (mort en 1114), en l'honneur de qui le nouveau monastère officiellement organisé en 1124, a pris le nom de l'Etoile. Il s’agrège le 27 juillet 1145 à l’Ordre de Cîteaux, dans la filiation de Pontigny (Yonne). Sa construction respecte le plan type cistercien du XIIe siècle, et maintenant l’Étoile constitue l’un des ensembles architecturaux les plus représentatifs du genre dans le Centre-Ouest de la France, malgré les remaniements opérés aux XVe-XVIIe siècles. Son 3e Abbé est le théologien universellement connu, Isaac de l'Etoile, d’origine anglaise, dont l’oeuvre continue de susciter l’intérêt des philosophes et de nourrir la méditation de l'Eglise.

Paisible dans les premiers siècles de sa fondation, l'abbaye a à souffrir, au XVIe siècle, des guerres de religion et des abbés commendataires et connait, au XVIIe siècle, une tentative de restauration spirituelle et temporelles par un moine châlonnais, Dom Jérôme Petit, mais qui se heurte aux successeurs de cet abbé ; le monastère dépérit peu à peu faute de recrues et reçoit le coup de grâce à la Révolution. Elle a ainsi été vendue en qualité de bien national à un particulier, l’abbaye devient alors exploitation agricole.
Elle est, depuis 1991, classée Monument Historique, et appartient maintenant à la commune d’Archigny.
Une association (Loi 1901), créée en 1982, a pour mission de faire connaître et aimer l’abbaye.